Post-Apocalypse

Le personnage post-apocalyptique dont j'ai réalisé le costume, dans le cadre de mes études. C'est calé quand même l'art pla à la fac...

Les études à l'université en arts plastique consistent bien sûr, dans un premier temps, à développer sa pratique artistique. L'étudiant, par le biais de différents cours théoriques (naaaaaan) et pratiques, a l'occasion de se découvrir en tant que plasticien. Contrairement aux beaux-arts (surtout n'hésitez-pas à le dire si je me trompe), qui enseignent la pratique pure de manière très pointilleuse, l'université demande, au final, bien plus de réflexion théorique quand au propos de l'oeuvre et n'encadre que très peu l'élève d'un point de vue technique. Au bout des trois années de licence, nous sommes en mesure (ou pas) de pouvoir définir nos positions théoriques, le propos qui nous tient le plus à cœur dans notre pratique, et la technique qui nous va le mieux. 

Pour donner un exemple, en ce qui me concerne, ma licence m'a permit de comprendre que ma pratique était principalement l'art porté, et que je tend à proposer une réflexion sur la question du personnage fantastique, de science-fiction, non pas parce-que j'estime être experte en la matière, mais parce-qu'il s'agit de mon centre d’intérêt principal. Personne n'est sans savoir que c'est difficile de se concentrer et de se passionner pour un sujet qui ne nous intéresse pas...alors quand on fait des études cools autant en profiter. Or donc, le master, qui suit les trois années de licence, est consacré à la pratique personnelle de l'étudiant, celui-ci se devant de prouver, par le biais d'un mémoire et d'un objet plastique, qu'il est en mesure de comprendre sa propre démarche, de la théoriser et de l'approfondir. Tout ceci dans le but, normalement, de poursuivre les études jusqu'à devenir enseignant-chercheur en arts plastiques, maître de conférence, voire professeur aggrégé, pour pouvoir à loisir passer tous les jours de la semaine à faire du vélo sur les routes en panoplie du tour de France, avec un salaire bien gras en poche, chose que je ne pense pas faire...bref.



Pour commencer ce blog sur le bon pied, je vais donc de ce pas vous présenter le travail que j'ai proposé pour ma première année de master (mais pas trop parcequej'aidéjàécritunmémoiredevingtpagesetqueçamasoûlé. Au pire, si vraiment vraiment ça vous interesse, jvous envoie un ptit pdf)

Ce premier élément est une coiffe, dont la forme est inspirée des couronnes de plumes de chef indien. Elle est réalisée exclusivement à partir de caoutchouc de pneu, ficelé, collé, découpé, arraché et j'en passe. Mes mains s'en souviennent... Sur le devant j'ai mis diverses pièces métalliques chinées dans des brocantes, dont un pied de réveil mécanique (réflexe steampunk...) qui est cet espèce de V sur le front. Ce que vous voyez à l'arrière, ce sont des lamelles du treillis métallique à l'intérieur du pneu! Je l'aime ma coiffe, pas très facile à porter, encombrante, elle pique les doigts quand on l'attrape mal, mais je l'aime <3
Ces guêtres sont faites en tapis de sol pour la gym, avec une protection supplémentaire sur l'avant en caoutchouc de pneu.


Manteau, pièces de pantalons décousus et re-scotché entre eux avec du scotch toile noir

Ceci est un bijou composé de câbles électriques partiellement dénudés, puis tressés entre eux avec une ficelle, que j'ai attaché à un morceau de jersey rouge. On peut imaginer qu'il s'agit d'un fétiche, une divinité, dans une tribu post-apocalyptique.



























Le pectoral, caoutchouc de pneu, gaîne électrique coupée dans le sens de la longueur.




























1 commentaire:

  1. Super photos!!!! Ton blog est vraiment bien fait! continue ton travail :) xxxxx Rebecca

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