samedi 4 octobre 2014

Projet de costume fantastique, sur la base du bélier

Il est temps de vous faire part de mon nouveau projet, qui n'est pas encore terminé mais qui avance plutôt pas mal pour l'instant. Il s'agit, pour mon travail de recherche de master 2 en arts plastiques, de travailler sur le fantastique, ses représentations, et plus particulièrement sur le rapport fiction/réalité. Mon travail est une coiffe (sans blague) sur la base de cornes de bélier, celles-ci recouvertes de gaîne électrique pour l'instant. L'enjeux, c'est de faire un rapprochement entre l’évanescence du fantastique, du monde de l'imaginaire, son caractère vide et impalpable, et la densité du réel, son impact physique, en créant une forme fantastique texturée de matériaux pétroliers, comme la gaîne électrique en l’occurrence. Ainsi, nous avons une oeuvre irréelle dans la forme, idéalisée, "extraordinaire", mais dense au toucher, épaisse, rude, comme la réalité, que l'on fuit très souvent pour se réfugier dans un monde vide où tout est possible. J’espère que je suis assez claire... Je ne le répéterais jamais assez, les commentaires ne sont pas réservés à ceux que je connais, l'avis de n'importe quel visiteur est le bienvenu!
Bon, le plan du mémoire et le sujet sont encore assez flous, donc on va laisser tout ça de côté pour l'instant. Pour en revenir à la "sculpture", ou au costume, sa base est donc, fidèle à mon habitude récurrente qui semble s'installer doucement, des cornes de papier journal, structuré de fil de fer, enveloppé dans du kraft gommé, exactement dans le même principe que mes cornes de taureau, à la différence que j'ai utilisé une longueur de plus, et donné, cette fois-ci, cette forme en spirale.


Et les voici, ça rend très moche comme ça, elles ont l'air de rien. La longueur de papier journal, et la nécessité de les faire moins épaisses que les cornes de taureau pour anticiper sur la gaîne, ça fait qu'on dirait juste un caca qui tient debout. Mais ne perdez pas espoir, la suite arrive!


Nous passons aux choses sérieuses, il s'agit de les faire tenir sur la tête, et ça, décidément, c'est un problème récurrent auquel il faudra bien que je m'habitue... Néanmoins, ce fut assez facile après mon expérience avec lescornesdetaureau, j'ai donc fait simple : un morceau de carton, du fil de fer, du scotch épais = un serre-tête. Par chance, le tout est suffisamment bien équilibré (pour l'instant).
Au passage, vous pouvez admirer à loisir ma superbe salle de bain universitaire, qui se résume à un lavabo et un placard. Pour prendre des photos de mes cornes, j'ai du rentrer en mode crabe, de profil, sinon ça rentre pas. 



Quelques heures plus tard, me voilà de retour, les mains ruinées, le cerveau en bouillie, et une corne de recouverte de cette de gaîne, qui, il faut bien le dire, nique les mains! Le système déniché pour réussir à fixer une gaîne, enroulée à l'envers autour d'une base cylindre relativement fine, chose qui n'est pas facile du tout, c'est de la bloquer avec un anneau de fil de fer, serré en étant enroulé sur lui-même...........vous voyez ce que je veux dire ou.......?
OK
Tant pis, c'est pas grave. Toujours est-il que j'en ai chié. Bref.
Comme vous pouvez le constater, ça alourdi énormément la structure, mais ça épaissi et texturise la base. Et c'est beaucoup plus beau tout de suite! La gaîne électrique à l'envers a cet aspect "os" qui est très intéressant à exploiter (petit rappel : elle est coupée dans le sens de la longueur et présentée à l'envers, comme pour le pectoral du costume post-apocalyptique)



Et voilà le dernier état de ma coiffe à ce jour! Avec la technique du papier mâché, j'ai rajouté une épaisseur sur le haut du bandeau, mais je vous en parlerais mieux plus tard, lorsque ça aura abouti à quelque chose de visuellement intéressant.


samedi 20 septembre 2014

"CENDRES", série photographique de paysage post-apocalyptique, Montpellier et Lyon

Mais j'avais totalement oublié de vous présenter un travail dont je suis relativement fière, une série photographique, réalisée dans le cadre d'un séminaire sur les représentations de la ville, exercice d'art plastique dans le cadre de ma première année de Master. Comme mon mémoire traitait de science-fiction dystopique, je me suis efforcée d'adapter tous mes projets de l'année à cette thématique, dans la mesure du possible.

v Cette première photo a été faite à Montpellier, au Corum.

Donc, sur le sujet des représentations de la ville, j'ai tenu à m'attaquer au projet de trouver, avec un minimum de retouches, des points de vue futuriste, qui, avec un certain cadrage et un certain angle de vue, pourrait faire croire à un paysage post-apocalyptique. J'ai vadrouillé plusieurs jours, à pied ou en voiture, dans les rues de Montpellier et de Lyon, et réalisé plus de 1000 clichés en tout. En définitive, de toute ces prises de vue, seule une petite dizaine s'est avérée de qualité. Je ne suis pas photographe professionnelle, je n'ai jamais fait d'études en ce sens, mais il me semble que, pour être sûr d'avoir un certain nombre d'images réussies, il faut bien en faire 10 fois plus. 

^ Ci-dessus, un petit village à l'Est de Lyon.

Je n'ai pas hésité à mitrailler le plus possible, parfois (tout le temps, en fait) le même sujet une dizaine de fois, avec, ne serait-ce qu'une légère différence de cadrage, ou pas du tout, pour être sûre d'avoir ensuite le choix entre une multitude d'images différentes. Je dois dire que ce fut tout à fait réussi, car celles qui sont ressorties du lot me semblent me semblent vraiment bonnes.

<La gendarmerie abandonnée de Lyon.

Dans un premier temps, mon réflexe a été de chercher systématiquement des endroits délabrés, en ruines, taggés, etc. Il s'est avéré que c'était loin d'être la solution la plus efficace. A force de tester différentes techniques, j'ai trouvé des éléments "qui font la farce", c'est à dire, des choses qui ne sont pas post-apocalyptiques en soit, mais qui donnent un ton, qui rappellent cette ambiance quand on les prend dans le bon sens. En dessin, ce qui fait "la farce" dans un paysage post-apocalyptique, ce sont les poteaux électriques, n'importe où au milieu des ruines : ça ne sert à rien, ça n'a pas de sens, ça n'est pas indispensable, mais ça fonctionne! En photographie, je citerais, comme premier exemple, tout ce qui est cheminée, gouttière, bouche d'aération, en gros, tout ce qui est cylindrique, qui monte vers le ciel, et photographié en contre-plongée. Comme aussi, ces escalators couverts à la gare Perrache, à Lyon. Toujours avec la contre-plongée, le coin des bâtiments : déjà, d'une part, pour faire une photo qui a de la gueule d'un bâtiment, d'une maison, il faut trouver le moyen de le photographier du coin, de façon à donner deux points de fuite au paysage, et c'est dans la poche! Ensuite, pour faire post-apocalyptique, ou futuriste, ou science-fiction, on prend en forte contre-plongée.
En conclusion, une banale photo d'un bâtiment en ruine est moins efficace qu'une bonne prise de vue d'un bâtiment banal... Vous me suivez?
Puis, inévitablement, donner au ciel une couleur surnaturelle, dont on sent qu'il y a, dans l'atmosphère, quelque chose de nocif, donne tout de suite une dimension fictive au paysage, et il n'en faut généralement pas plus pour stimuler l'imaginaire du spectateur. Quelquefois, la forme d'un tag, ou l'agencement d'un endroit, permettait de rajouter un élément de plus, grâce au hasard, comme une croix dessinée sur un sillot à grain.
A droite, un bâtiment abandonné de Montpellier>

Un sillot à grain à l'est de Lyon v

Le toit du Corum, Montpellier ^ v

,

La gare Perrache, Lyon v


Les entrepôts d'Emmaüs, Montpellier v


La gendarmerie de Lyon ^

Quartier en construction de Confluence, Lyon ^


Gare Perrache, Lyon ^


à l'Est de Lyon ^

Voilà! Si ça vous a plu, n'hésitez pas à laisser un commentaire! <3

samedi 13 septembre 2014

Daniel Merriam, le monde résumé du rêveur

Daniel Merriam est un aquarelliste américain, né dans le Maine au sein d'une famille apparemment relativement aisée (à moins que je ne me trompe) et très portée sur la créativité sous toutes ses coutures. Enfant, accompagné de ses frères et sœurs, il aura ainsi l'occasion de se livrer à la peinture et à la sculpture à loisir, progressant ainsi dés son plus jeune âge et très rapidement. Son monde imaginaire est fascinant, peuplé de personnages caricaturés, fantastiques, d'ornements et d'éléments architecturaux victoriens.



Son style se définit par une série d'éléments récurrents, avec lesquels il créé inlassablement de nouvelles compositions,  scènes fantastiques et portraits poétiques. Par exemple, nous noterons ses célèbres volutes, spirales, et bulles, habillement travaillés avec cette touche à l'aquarelle qui lui est si caractéristique, qu'il assemble dans des ornements retrouvés partout dans ses toiles. On retrouve aussi régulièrement de la représentation humaine comme élément architectural en soit : gargouille, portrait en bas relief sur une clé de voûte.

Tout comme les dessins de Caitlin Hackett, les images de Daniel Merriam représentent des mondes qui n'ont aucune consistance réelle, aucune densité concrète, qui sont totalement imaginaires, métaphysiques, ce qui se traduit le plus souvent par une très faible perspective, voire inexistante. Le monde de Daniel Merriam est plat et représenté de manière disproportionnée, comme une photographie ou une scène de film extérieur dont la mise en scène a été réalisée en studio, ce qui n'est pas sans rappeler l'art byzantin, avant la découverte de la perspective par Léon Battista Alberti en 1435. Les icônes étaient alors représentées avec ce que l'on appelle une perspective signifiante : les choses sont posées à plat sans aucune profondeur.
Ces images semblent être l'expression la plus spontanée de l'inconscient humain, les éléments de décor, les personnages et leurs attributs étant composés de manière disproportionnée, caricaturée, et ajoutés les un à côté des autres à qui mieux mieux, comme un esprit endormi résumerait le monde dans ses rêves. Car c'est bien de cela qu'il s'agit, le monde de  Daniel Merriam est un rêve, d'où de nombreuses similitudes avec l'univers de Lewis Carroll, auteur de Alice aux pays des merveilles, où le monde est résumé, élargi ou rapetissé à outrance, caricaturé, sans aucune limite raisonnable. 
Il nous fait penser à nos plus beaux rêves mais également à nos pires cauchemars.

mercredi 13 août 2014

Caitlin Hackett, le fantastique au service de la réalité

  Si le fantastique et le surnaturel sont souvent pure fuite de la réalité matérielle, ou poésie, Caitlin Hackett démontre, avec son travail, qu'ils sont également un moyen de sublimer la réalité, en passant par l'inconscient. L'artiste exprime à sa manière son ressenti vis à vis de son environnement. L'art est un moyen de parler absolument de tout, au moyen d'images et de formes retranscrites, réinterprétées. Les enjeux de notre réalité ne sautent pas aux yeux de tout le monde, très nombreux sont ceux qui pourraient passer toute une vie sans rien percevoir de son environnement. L'artiste est une personne qui, non seulement perçoit, mais s'émeut de la réalité, même sans s'en apercevoir, l'assimile, puis la digère, et, par le biais de ses dessins, de ses photos, de ses sculptures, rend à l'environnement une vision sublimée de lui-même, et permet ainsi à ceux qui ne voient pas de mieux comprendre le sens de la réalité, par le biais de l'ironie, la caricature, ou la poésie, etc.

Le fantastique est un mouvement tout d'abord littéraire, dont nous connaissons tous un des plus grands précurseurs, J. R. R. Tolkien. Si l'auteur du roman fantastique ne compte absolument pas parler de l'ère de son temps, il lui est impossible, tout comme l'artiste, de ne pas s'en inspirer, ce qui fait de son oeuvre une retranscription inévitable du monde réel, sublimé par son propre inconscient. Sans m'étaler là-dessus, Tolkien réinterprète, dans un premier temps les mythologies grecques et scandinaves dont il est professeur à l'université, et, dans un second temps, adapte ces mythologies à une vision sublimée de son époque, qui se trouve l'avant-guerre et la seconde Guerre Mondiale. Bref.

Ce processus est perçu comme une fuite de la réalité, qui pousse vers un individualisme qui empêche de travailler aux enjeux du monde réel. C'est de cette manière que l'on s'apitoie sur le sort de personnages imaginaires, en oubliant les horreurs du mondes moderne, qui, malheureusement, sévissent encore bien plus que ce qu'on imagine. Si l'on pourrait croire que l'oeuvre de Caitlin Hackett est une fuite pure de la réalité, doublée d'un travail commercial et capitaliste, sous le malheureux prétexte qu'elle ne travaille pas dans l'art conceptuel, son travail est loin d'être dénué de sens.

Dessinatrice, elle nous propose un travail onirique, symbolique et mythologique. Ses dessins sont donc, comme je l'expliquais, sa propre vision digérée du monde réel, émergeant sous la forme d'un monde fantastique, exprimant des enjeux réels réinterprétés, et plus frappant de sens aux yeux de n'importe quel individu. 
expliquant à la fois son amour pour les animaux, la science, la biologie et la mythologie, mais aussi son inquiétude vis-à-vis des espèces en voie de disparition.
Son travail me plaît énormément, pourquoi? Non pas juste parce que "c'est joli", mais parce qu'elle est la preuve, pour moi, de diverses réalités. D'une part, il me semble, et ça, elle seule pourrait nous le confirmer, que son travail du dessin résulte plus ou moins du même processus que moi (en beaucoup mieux, je le conçois...), c'est à dire d'un processus méditatif. Elle semble effectuer un véritable voyage dans son propre inconscient, elle plonge dans ses dessins, et trace au fur et à mesure de ses idées, multipliant telle ou telle forme à l'infini, enchaînant sur une autre alors même qu'elle apparaît dans son imaginaire, et offre, en définitive, une carte tracée de ses rêves les plus profonds. Elle fuit la réalité, certes, elle s'isole et n'est plus avec nous lorsque son crayon touche le papier, mais, contrairement à moi, elle donne à son inconscient une place de choix, sur de grands formats, visant haut et diffusant son imaginaire au plus grand nombre. En en faisant, au passage, j'en suis sûre, une source de revenu non négligeable. Par conséquent, et c'est là que ça se complique, sa fuite de la réalité l'ancre dans le présent! Oui...je sais, c'est bizarre.

Mais, comment fait-elle? Je vais vous donner la réponse, en réalité, c'est à la fois très simple et très compliqué : elle a tout simplement choisi sa voie et s'y consacre entièrement... Son talent de dessinatrice ne fait, certes, aucun doute, mais on ne peut pas nier, non plus, son talent de concentration. Je ne sais pas si elle a eu d'autres passions dans sa vie, si elle a une autre activité (des mots croisés peut-être), mais je pense franchement qu'elle ne fait pas également de la couture, de la photo, de la danse, et de l'écriture. Or, pour aboutir un travail et se proclamer expert, il faut choisir, et être en mesure d'abandonner les autres activités, ou bien décider délibérément qu'elles ne resteront que des loisirs et rien de plus... Pour en revenir à mon propre travail, je suis trop éparpillée, et espère un jour être professionnelle dans tous les domaines qui me plaisent (je ne vais pas vous refaire la liste, on a compris), ce qui, merci Caitlin pour cette belle leçon, désormais j'en suis consciente, n'arrivera jamais tant que je n'aurais pas choisi.

The End
http://caitlinhackett.carbonmade.com/




vendredi 8 août 2014

La Lune et le Soleil

Le projet initial consistait à faire ce double portrait avec mon amie Lisa, sur le thème de la lune et du soleil, comme je suis désormais très blonde et elle très brune. Tout le shooting s'est organisé pour cette ultime photo ci-dessus, mais j'en ai profité pour lui voler quelques portraits au passage!


Incarnant le soleil, je devais regarder en haut, et elle en bas, mais, en cours de route, il y a eu quelques dérives qui donnent un résultat plutôt sympa.

Voyez plutôt...





mercredi 30 juillet 2014

Hérépian, La Mare

Pourquoi se priver d'un peu de féérie?


 La Mare, rivière du petit village d'Hérépian, dans l'Hérault


 Un effet de rêve au ras de l'eau...


Le livre Grotesque, N&B, suite

"Les arcanes", portrait divinisé du sanglier, symbolisant les mystères de la nature


"Ailes de fées", parce c'est une méthode cool pour faire des ailes, et qu'il faudra que je l'exploite!


"Sphinge", dont le caractère androgyne symbolise la dualité, les forces féminines et masculines propres à tout individu, dont le parfait équilibre, si nous le trouvons, permet de remplacer le besoin de l'autre par la simple envie.



Une nouvelle vie pour le Livre de Sara!

Les enluminures déménagent! En souvenir de la cité de Carcassonne, voici le nouveau carnet relié de cuir (tant attendu!) dans lequel mes petit dessins ont trouvé un nouveau refuge. L'autre carnet partait en miette, et puis ça a quand même plus de gueule...




Et enfin, mes deux dernières enluminures...enfin dessins...parce que du coup je m'éloigne quand même de plus en plus du sujet. Donc une Steampunk, histoire de pas changer les bonnes habitudes.


Et ce dessin, si nostalgique du moment où j'ai servi à table ce beau jeune vigneron et que je ne reverrais certainement jamais... snif...

"- Echcugez-moi Madmoigelle? *chomp* Cha chrait pochible d'avoir un peu de moutarde? *chomp miam*
 - <3 <3 Oh oui, bien sûr <3 <3 J'arrive tout de suite <3 <3"

Je n'oublierais jamais le souvenir de ce petit ramequin de moutarde à l'ancienne préparé avec tendresse...


mardi 29 juillet 2014

Mini Tribal Fusion : photographie et couture avec ma petite Eva

Je vous présente mon merveilleux modèle, ma jolie et douce petite soeur, Eva <3
Sur ces photos, je lui fait porter mes créations Tribal Fusion, créées et entassées depuis mes tous premiers pas dans la danse. Par la suite, je vous ferais également part de mes créations vestimentaires qui, malheureusement, sont bien trop grandes pour mon petit modèle (et c'est pas faute d'avoir essayé...).

Ces coiffes sont, bien entendu, triées parmi celles qui sont les plus réussies, car j'en ai fabriqué bien d'autres, abandonnées pour diverses raisons. Aussi, je m’efforcerais de les présenter plus ou moins dans l'ordre chronologique. Je n'y ai pas inclus les cornes de taureau ni la couronne Saelnennes, puisque vous les connaissez déjà, mais vous comprendrez donc que la coiffe, le chapeau, ou que sais-je, est la partie du costume que j'aime le plus. Je compte bien, si mon projet de carrière dans le costume se déroule comme prévu, de me spécialiser dans cette partie.


Cette première coiffe, une des premières réalisées donc, est faite de deux napperons, assemblés avec du skaï marron/cuivre. C'est avec cette première réalisation que j'ai compris la difficulté de faire tenir quelque chose sur la tête quand on ne veut pas utiliser un élastique tout bête, par exemple. Ici, cette coiffe s'accroche avec des pinces type barrette, ce qui n'est pas pratique du tout puisqu'elle ne peut se porter qu'avec un bandeau en dessous, sans lequel elle ne tiendrais que peu sûrement...et en tribal c'est assez embêtant.


Les tresses sur les côtés sont des cheveux synthétiques assemblés avec le reste (c'est devenu un petite manie mais je ne m'en lasse pas).


Assez peu de temps plus tard, il m'est venu l'idée saugrenue (car jamais utilisée ailleurs à ma connaissance) d'utiliser la fleur de tournesol pour une coiffe tribale. Un aller-retour à Botanic m'a permis de trouver cette reproduction artificielle de topinambours sommes toutes assez réussie. Il m'a simplement suffi de rajouter des barrettes (cette fois-ci des pinces crocodiles, et c'est, certes, bien plus pratique, même s'il est bienvenu de s'attacher les cheveux pour les porter convenablement), et des cheveux synthétiques blonds et blancs.


Oncques ne vit modèle plus inspirant


Nous faisons un prodigieux bond en avant avec ce petit bandeau (si vous suivez bien, vous noterez qu'il s'agit du bandeau précédemment porté avec les napperons), car il a été réalisé bien plus tard, et il est sans nul doute bien plus pratique. Ce rang de dentelle vient d'une brocante de couturière, et a enfin trouvé utilité après avoir passé des mois à moisir dans un placard, faute de savoir le meilleur moyen de l'utiliser. Il est cousu sur une bande de tissus noir doublé, orné de grosses perles nacrées (en plastiques...). Et un élastique...bien large...bien solide...tout con...et hop! Un joli bandeau tribal fusion vintage!



Jack Sparrow is back! Si vous passez par là, chères camarades tribaleuses, vous remarquerez sans doute qu'il s'agit de la coiffe de mon costume Skrillex, réalisé à la dernière minute (en mode "merde j'ai oublié la coiffure"), et porté qu'une seule fois puisque franchement pas pratique. Néanmoins, la réalisation ultérieure de toutes ces coiffes m'a permit de réaliser celle-ci en un temps record, et avec une technique bien rodée (le gros élastique noir). Donc, hormis le fait qu'elle était trop lourde, et que je me suis pris les cordons de jersey dans les dents en plein filage, elle est très jolie et j'en suis très contente!




















Moi je dis... J'ai bien fait de lui proposer à elle. Ma petite sœur, Eva <3
*applaudissements*

Quant à nous, les amis, c'est fini pour aujourd'hui. Il faisait chaud, et nous n'avons malheureusement pas pu prendre en photo tout ce que je voulais. La suite arrivera donc...quand il fera moins chaud!
J’espère que ça vous a plu, à bientôt!